Les plantes indigènes chez soi

L’aménagement de votre terrain peut imiter la nature tout en gardant son côté esthétique et pratique. En ajoutant des plantes indigènes à votre cour, vous pouvez faire votre part pour diminuer notre impact collectif sur la biodiversité de notre région, et même l’améliorer!

 

Imaginez l'aménagement de votre cour comme solution aux défis environnementaux actuels, en y ajoutant la beauté de la nature!

Pensez au temps que vous avez passé dehors à jouer dans des aires naturelles pendant votre enfance. Ces espaces se font de plus en plus rares.

En Amérique du Nord, le gazon est la culture la plus répandue en termes de superficie. Ce tapis vert est très utile pour créer des zones de relaxation et de divertissement, mais il est trop souvent dominant, menant à des paysages où seules quelques espèces animales peuvent survivre.

Bien que le gazon ait sa place dans nos communautés, d’autres modes d’aménagement existent.

Le développement et la nature peuvent coexister

Nous faisons partie de la nature, car nous dépendons des relations entre les animaux et les plantes.

Pour rendre à la nature ce qu’elle nous offre, nous devrions ajouter dans nos espaces des plantes indigènes. Elles fournissent de la nourriture et un habitat aux animaux, tout en filtrant les eaux pluviales et évitant l’érosion. Cette démarche est également cruciale pour nous adapter aux changements climatiques.

Voilà l’objet de la page qui suit. Si vous voulez avoir un impact, l’inclusion de ces plantes adaptées à notre région dans votre cour est l’une des meilleures façon de créer une différence.

Pouvez-vous nous dire où se trouve cette maison?

Essayez de différencier une cour d’ici à une cour ailleurs en Amérique du Nord. Qu’est-ce qui distingue deux cours qui se trouvent dans des régions différentes?

Les grandes étendues de pelouse et une sélection peu diversifiée d’arbres, d’arbustes et de vivaces non-indigènes font en sorte que nos cours se ressemblent grandement d’un bout à l’autre du continent. En utilisant des plantes indigènes, on peut mettre en valeur le caractère unique de notre région. Retrouvons notre fierté locale pour les espèces de plantes présentes sur le territoire où nous habitons.

Une solution au déclin des espèces animales

Les plantes indigènes sont à la base de la chaîne alimentaire. Leur donner une place dans nos cours aide à ralentir le déclin de la biodiversité, offrant une source essentielle de nourriture aux oiseaux et aux pollinisateurs. Elles nous donnent la chance de profiter des couleurs et de la beauté de nos champs et plates-bandes, à quelques pas de notre porte d’entrée!

Après avoir parlé du rôle des plantes indigènes dans l’écosystème, nous allons vous présenter des modèles d’aménagement pour différentes sections de votre cour. Nous conclurons avec un guide sur des exemples de plantes indigènes.

Êtes-vous prêt.e à relever le défi?

Certaines parties de votre terrain sont peut-être déjà naturalisées si vous avez laissé la nature suivre son cours. Cependant, pour redonner une fonction naturelle à un site dominé par la pelouse, il faut réintégrer progressivement des plantes indigènes. Ceci est un défi en soi, étant donné le manque de disponibilité de ces plantes dans les pépinières. 

Ce n’est toutefois pas insurmontable, en fait c’est tout à fait possible si on s’y prend à la bonne saison et de la bonne façon. Nous allons partager des ressources qui indiquent comment s’y prendre. L’important c’est de commencer graduellement… une plante à la fois!

Le rôle primaire des plantes

Cette infographie présente le rôle des plantes dans un écosystème. En plantant ce qui est indigène à notre région, ces fonctions écologiques peuvent être restaurées dans nos cours.

Les plantes indigènes fournissent de la nourriture et de l’habitat pour les pollinisateurs et les oiseaux. Elles préviennent aussi l’érosion du sol et favorisent l’infiltration des eaux pluviales. Cela diminue le risque de pollution des cours d’eau par le ruissellement en plus de la pression sur les infrastructures lors de fortes pluies.

Choisir les plantes pour aider la faune

Jardiner avec des plantes indigènes, c’est inviter la nature chez soi, cohabiter avec d’autres espèces. Avec un peu de temps, cet habitat pour la faune deviendra un espace de beauté et d’émerveillement pour tous les âges.

Principes pour aider la faune avec les plantes indigènes

  1. Préservez le couvert végétal forestier et côtier, ainsi que les sols d’origine. Ne perturbez pas les milieux humides et évitez de faire du « nettoyage » dans les sous-bois naturels. Cet écosystème est non seulement une source de nourriture et un lieu de vie pour de nombreux animaux, mais est aussi la jeune forêt en devenir.
  2. Adaptez l’aménagement de votre cour aux conditions du site. Vous pouvez, par exemple, faire des tests de sol pour savoir s’il est propice à certaines plantes plutôt que d’autres. Vous pouvez aussi apprendre à identifier les plantes qui s’y trouvent déjà. Considérez la préservation de celles qui sont bénéfiques à la nature qui s’y trouve, plutôt que de modifier votre sol pour inclure des plantes difficiles à cultiver dans les conditions de votre terrain.
  3. Privilégiez les plantes indigènes, surtout celles qui ne sont pas des cultivars (un nom entre guillemets qui suit le nom de la plante indique que la plante est un cultivar, comme l’Asclépiade incarnate « Cinderella »). Un cultivar est une variété cultivée, et non sauvage, d’une plante.
  4. Évitez les plantes envahissantes. Consultez ce guide, Cultivez-moi à la place, du Conseil des espèces envahissantes pour des exemples d’alternatives à ces plantes, qui ne nourrissent que très peu la faune locale.
  5. Évitez les pesticides, car ils peuvent désorienter ou même tuer nos insectes bénéfiques, les empêchant de retourner à leur nid.
  6. Ajoutez ou gardez des plantes qui fleurissent à différents moments de l’année, pour fournir du pollen et du nectar tout au long de la saison.
  7. Offrez un habitat qui comporte plusieurs strates et niveaux variés en ajoutant des arbres de grande taille, des arbres plus petits, des arbustes et des couvre-sols.
  8. Essayez de produire vous-même les plantes, soit à partir de semences (aussi locales que possible), soit en laissant pousser certaines sections. Ceci permet de réduire le coût lié à la création de votre aménagement paysager.

Pas tout en même temps!

Prenez une approche graduelle, car l’idée n’est pas de remplacer toutes vos plantes. Il peut être difficile de tout faire d’un coup, et de toute façon, c’est un processus qui prend des années. La mesure du succès est seulement définie par vous-mêmes. Pour prendre le premier pas, commencez avec quelques plantes qui vous intéressent et vous en verrez vous-mêmes les bienfaits. 

Surtout, rappelez-vous de laisser les plantes sauvages dans les bois. La faune en a besoin plus que jamais!

Types d’aménagements utilisant des plantes indigènes

Dans votre cour, il peut exister différentes conditions qui favorisent l’utilisation de différents types d’aménagements. Voici quelques options qui pourraient vous intéresser.

A) Le jardin de pollinisateurs

Pour les zones ensoleillées que vous voulez mettre en valeur tout en attirant des pollinisateurs à votre cour

(Photo : Neil Vinson)

Conseils pour les jardins de pollinisateurs

  • Choisissez les espèces de plantes selon la présence d’arbres ou d’édifices, qui pourraient créer de l’ombre. Prenez aussi en compte le type de sol (argileux, limoneux, sablonneux), le drainage et l’exposition au sel.
  • Ajoutez une source d’eau, comme une soucoupe de pot de fleurs avec des pierres ou des coquilles de mollusques, pour permettre aux pollinisateurs de boire sans se noyer. 
  • Des plantes superbes pour les pollinisateurs incluent l’Asclépiade incarnate (Swamp Milkweed) (Asclepias incarnata), l’Eupatoire perfoliée (Boneset) (Eupatorium perfoliatum) et la Verge d’or toujours verte (Seaside Goldenrod) (Solidago sempervirens)

Les jardins de pollinisateurs fournissent de la nourriture variée aux insectes bénéfiques, comme les bourdons et autres abeilles indigènes.  (Photo : Marian Whitcomb)

Les fleurs ne sont pas le seul attrait des jardins de pollinisateurs. Les feuilles et les autres parties de la plante tels que les fruits peuvent aussi créer des formes et des couleurs harmonieuses toute la saison.

Photo : Neil Vinson

Exemple de jardin de pollinisateurs : Parc national Fundy

L’unité du sud du Nouveau-Brunswick de Parcs Canada a créé des jardins de pollinisateurs composés uniquement de plantes indigènes, au Parc national Fundy. En bénéficiant de l’expertise de quelques employé.e.s dédié.e.s, il a été possible de créer un tel habitat. Vous pouvez voir les jardins principaux à l’entrée du parc à partir d’Alma, notamment à gauche en allant vers Point Wolfe. Bien que ceci représente plusieurs étapes, c’est un bon modèle à suivre et vous pouvez vous en inspirer pour intégrer des plantes indigènes à votre jardin, une plante à la fois. L’avantage est que vous pouvez le visiter pour vous en inspirer!

Jardin principal - entrée du parc

Pollinisateurs et faune du jardin

Jardin au camping Chignecto Nord

Crédit des photos dans les galeries : Neil Vinson

B) Jardin forestier

Un type d’espace naturalisé idéal pour les zones à l’ombre des arbres

Un jardin forestier intègre des plantes qui peuvent tolérer l’ombre des arbres et la couverture de feuilles mortes. On pense au Quatre-temps (Chamaepericlymenum canadense) (Bunchberry), au bleuet sauvage (Vaccinium angustifolium) (Lowbush Blueberry), au Maïanthème du Canada (Maianthemum canadense) (Canada Mayflower), et plusieurs autres espèces typiques à la forêt Acadienne et indigènes au Nouveau-Brunswick.

Si vous avez déjà une forêt près de votre cour, résistez à la tentation de nettoyer le sous-bois. Les espèces qui peuvent paraître petites et moins intéressantes sont probablement des arbustes ou plantes à fleurs. Leurs fruits constituent sûrement une source de nourriture essentielle pour toutes sortes d’oiseaux, de mammifères et d’insectes bénéfiques! Tout ça sans compter l’apport essentiel des fougères et des mousses à la création d’une forêt en santé.

Photo : Marian Whitcomb

Conseils pour les jardins forestiers

  • L’idée de créer un jardin forestier est de restaurer l’habitat autrefois présent dans la plupart de notre territoire avant la colonisation européenne.
  • On ne peut pas toujours savoir quelles espèces spécifiques étaient présentes avant la transformation du paysage, mais on peut s’en rapprocher en plantant des espèces indigènes aux forêts et aux zones d’ombre du Nouveau-Brunswick.
  • Il peut paraître difficile de partir d’un gazon pour créer un jardin forestier. Commencez par planter des arbres indigènes, tels que l’érable à sucre et le chêne rouge, et vous serez récompensé dans les prochaines années avec de l’ombre pour favoriser les espèces couvre-sols et les arbustes adaptées à la forêt.

C) Le jardin pluvial et l’étang

Pour les terrains humides et mal drainés, les fossés et les zones près des gouttières et de l’asphalte

Créés dans des dépressions de terrain, les jardins pluviaux permettent de réduire le ruissellement et amoindrir les impacts des changements climatiques, tout en attirant les pollinisateurs et autres animaux bénéfiques!

L’idéal est d’utiliser des plantes avec de longues racines, pour qu’elles puissent filtrer et favoriser l’absorption de l’eau de pluie. Cela réduira la pollution et l’impact des inondations.

Un étang peut attirer une grande quantité d’animaux comme des amphibiens (grenouilles, salamandres) et différentes espèces d’oiseaux dans votre cour. Évitez de planter ou de rajouter des espèces envahissantes, que ce soit des poissons ou des plantes, pour ne pas qu’elles se propagent dans l’environnement.

Conseils pour les jardins pluviaux

  • Une dépression dans votre cour est l’endroit idéal pour installer des plantes à racines profondes, qui tolèrent un sol saturé d’eau lors des grandes pluies.
  • Pour les plantes qui tolèrent les inondations occasionnelles, on pense à l’Iris versicolore (Blue Flag Iris) (Iris versicolor), l’Eupatoire maculée (Joe-Pye Weed) (Eutrochium maculatum) , ou même la Lobélie cardinale (Cardinal Flower) (Lobelia cardinalis).

Conseils pour l’aménagement d’un étang artificiel naturalisé

  • Il est possible de transformer un coin de votre cour au mauvais drainage en écosystème aquatique florissant.
  • Si l’étang est rempli de plantes indigènes, celles-ci s’occuperont de filtrer l’eau pour retirer les nutriments qui pourraient favoriser l’apparition d’algues.
  • Les grenouilles et les libellules qui visiteront éventuellement l’étang mangeront les moustiques, empêchant des invasions indésirables.
  • Si les moustiques posent problème, envisagez d’ajouter une pompe à air pour oxygéner l’eau.
  • Les mêmes plantes que celles du jardin pluvial peuvent être utilisées pour les berges de votre étang. Certaines espèces peuvent même pousser directement dans l’eau. (Acore d’Amérique, (Sweetflag) Acorus americanus; Pontédérie cordée, (Pickerelweed) Pontederia cordata

D) Le champ

Bon pour les lots au soleil et peu fréquentés

  • Le champ ou pré agit comme une excellente zone de transition entre la forêt et le gazon.
  • Si vous avez déjà un champ près de chez vous, coupez-le moins souvent (par exemple, une fois par an ou moins) afin de préserver les espèces qui s’y trouvent.

Le champ ou le pré est un espace au soleil composé d’une grande variété d’herbes et de plantes à fleurs. On y trouve plusieurs couches, ou strates. Ces couches varient d’une saison à l’autre, mais il est généralement admis qu’on y retrouve trois niveaux principaux :

  1. Les plantes de sol: Ces plantes qui ne poussent pas très haut (antennaires, carex, foin d’odeur, violettes indigènes) contribuent à créer un bouclier contre les espèces envahissantes.
  2. La couche saisonnière: Des plantes à fleurs qui ont un intérêt spécifique sur une courte période (Certaines verges d’or plus courtes, Asters, Ancolie)
  3. La couche structurale: Tout ce qui pousse plus haut, telles que les plantes de plus d’un mètre (trois pieds): (Épilobe à feuilles étroites (Fireweed) Chamaenerion angustifolium; grandes verges d’or (Goldenrods) Solidago sp.) mais aussi les arbustes de champ (Amélanchier, Sumac, Aubépine) qui ajoutent de la structure à la prairie. (sources)

Si vous avez une grande cour, il est excellent de garder une zone en prairie pour la faune. Pour les aires proche des maisons ou des rues, il faut démontrer l’intention d’avoir une cour bien entretenue en respectant les lois municipales selon l’arrêté sur les herbes longues, là où ils s’appliquent (Shediac).

 

L'importance de préserver nos champs

Si on a une grande étendue de gazon, il est difficile de retourner à un champ de fleurs sauvages, puisque la pelouse n’est pas faite pour pousser sans tonte toute l’année. Il est surtout plus simple de valoriser l’existence de champs de fleurs sauvages, qui deviennent de plus en plus rares. On peut ainsi contribuer à rendre plus visibles les plantes indigènes dans nos communautés! Il est toutefois possible d’imiter cet effet de champ de fleurs sauvages en créant des plates-bandes qui respectent le principe du pré.

E) Autres façons d'aider la nature dans votre cour

Voici d’autres idées qui pourraient vous aider à favoriser la biodiversité locale.

  • Intégrez un potager biologique dans votre cour, afin de vous nourrir localement sans pesticides.
  • Créez une bande naturelle autour des cours d’eau, pour contribuer à améliorer la qualité de l’eau et réduire l’érosion.
  • Créez une haie d’arbustes qui vous donnera du privé, en plus d’attirer les insectes bénéfiques et les oiseaux!
    • La section « Petits arbustes » et « Moyens arbustes » qui suit vous donnera des idées.
  • Pas de place? Pas de souci! Votre balcon peut bien faire l’affaire, grâce à des pots dans lesquels peuvent pousser des plantes indigènes.

Photo : Neil Vinson

Par où commencer?

Allez-y une plante indigène à la fois. Accumulez vos connaissances au fil des années, et impliquez-vous dans les initiatives de la région visant à améliorer l’offre et la disponibilité de plantes indigènes. Vous verrez sûrement l’impact de vos bonnes décisions par le nombre d’insectes, oiseaux et autres animaux qui visiteront votre cour! Essayez de trouver des plantes qui sont listées ci-dessous et consultez les liens en bas de page pour aller plus loin.

Suggestions de plantes indigènes

Les ressources pour choisir les plantes sont en anglais pour la plupart, mais il y a de nombreuses façons de s’informer sur quelles plantes indigènes inclure à sa cour.
Nous en avons choisi quatre :
  • Le site VASCAN détermine si la plante est indigène à notre province et donne les noms en français et en anglais.
  • GoBotany et le Native Plant Trust Plant Finder sont des ressources américaines qui ont leur place ici puisque nous avons plusieurs espèces de plantes en commun avec la Nouvelle-Angleterre. Ces sites présentent de l’information quant aux conditions de culture et l’identification des plantes que l’on retrouve dans la région. Une carte indique la distribution de chaque espèce et précise si elle est indigène ou introduite.
  • Wild Plants From Seed fournit de l’information quant aux dates de maturité des fleurs et semences, et aux techniques pour les faire germer.

Si vous voulez choisir vous-mêmes les espèces, utilisez ces ressources. Informez-vous de la provenance des plantes indigènes que vous incorporez dans votre cour. Assurez-vous qu’elles soient le plus indigènes possible afin d’éviter l’introduction d’espèces envahissantes. Aussi, obtenez des plantes cultivées à partir de la graine si possible.

Arbres de grande taille

Les arbres indigènes offrent de nombreux bénéfices aux animaux et font de l’ombre utile pendant les chaleurs de l’été, tout en réduisant l’effet d’îlot de chaleur. En milieu rural, certains arbres comme l’érable à sucre sont un excellent substitut à l’Érable de Norvège (Norway Maple) (Acer platanoides), une espèce envahissante se propage dans les forêts de la région. Consultez la page des arbres indigènes d’ÉcoVision pour plus d’informations sur les bienfaits des arbres de la Forêt acadienne-Wabanaki.

Érable à sucre (Sugar Maple)

Acer saccharum

Cet érable est connu pour être l’arbre principal utilisé dans la production du sirop d’érable. Nos érables indigènes sont connus pour leurs teintes d’orange et de rouge à l’automne. Celui-ci constitue donc un excellent arbre pour créer de l’intérêt toute l’année.

Source : USDA Plants Database (PDF)

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Chêne rouge (Red Oak)

Quercus rubra

Les chênes sont les arbres les plus productifs en termes d’insectes bénéfiques (source). Planter notre chêne indigène aidera non seulement à encourager les insectes bénéfiques, mais permettra de fournir de l’ombre à votre jardin forestier ou votre demeure.

Source : USDA Plants Database (PDF)

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Pin blanc (Eastern White Pine)

Pinus strobus

Le pin blanc est le plus grand arbre des forêts de l’Est. Son intérêt quatre-saisons et ses grandes aiguilles en font un choix audacieux pour votre cour. Plusieurs espèces d’insectes le visitent et de nombreux oiseaux mangent ses graines.

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Thuya / Cèdre blanc (White Cedar / Arborvitae)

Thuja occidentalis

Le thuya occidental, aussi appelé le cèdre blanc, est également intéressant dans les quatre saisons. Indigène, il fournit de l’habitat aux oiseaux même en hiver. 

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Arbustes de grande taille et arbres moyens

Ces arbustes et arbres offrent des bienfaits similaires en raison de leur taille et de leur importance pour la faune. Certaines des espèces suivantes sont intéressantes en raison de leurs baies de différentes couleurs et formes dont se nourissent les oiseaux. Leurs fleurs offrent une source précoce de pollen aux pollinisateurs.

Amélanchier glabre (Allegheny serviceberry, smooth shadbush)

Amelanchier laevis

Arbuste de grande taille aux belles feuilles rouges et fleurs blanches au printemps. Produit beaucoup de baies, allant du rose au violet, qui nourrissent les oiseaux. 

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Cerisier tardif (Black Cherry)

Prunus serotina

Arbre de la famille des cerisiers sauvages. Ses baies allant du rouge au noir attirent les oiseaux, et ses fleurs au printemps sont très productives en pollen pour les insectes.

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Sorbier d'Amérique / Cormier (Rowan / American Mountain-Ash)

Sorbus americana

Des feuilles composées ayant 11 à 17 folioles (parties) donnent fière allure à cet arbuste. Ses fruits, allant d’orange à l’automne à un rouge éclatant avec le froid, sont persistants en hiver et attirent les oiseaux. 

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Ostryer de Virginie (Ironwood / Hop Hornbeam)

Ostrya virginiana

Arbuste poussant habituellement sous la canopée forestière, dont les feuilles sont semi-persistentes en hiver. Donne des « fruits » qui ressemblent à ceux du houblon. Nourrit de nombreuses espèces de papillons de nuit (2).

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Moyens arbustes

Les arbustes moyens que nous proposons sont encore une fois très prolifiques en baies pour nourrir la faune. Ils sont parfaits pour créer de la structure au milieu d’une platebande, sans trop dominer la cour. Il est aussi possible de les intégrer dans une haie diverse sur les limites des propriétés. Vous pouvez également créer une haie d’arbustes indigènes pour nourrir les oiseaux. Elle vous procurera un peu d’ombre, de la protection du vent, un peu de privé et un spectacle de pollinisateurs et d’oiseaux.

Hamamélis de Virginie (Witch-Hazel)

Hamamelis virginiana

L’un des rares arbustes à fleurir tard dans l’automne. Ses fleurs jaunes et ses grandes feuilles offrent un intérêt certain. En hiver ses pétales tombent, et le fruit dur apparaît au printemps, pour devenir mature tard dans l’été avant d’exploser pour laisser sortir les graines. 

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Sureau du Canada (Common Elderberry)

Sambucus nigra ssp. canadensis

Les fleurs magnifiques nourrissent les pollinisateurs et les fruits sont délicieux pour les oiseaux. Devenant noires à maturité, ces baies sont utilisées par les peuples autochtones depuis des millénaires pour toutes sortes d’usages. 

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Viorne trilobée (Highbush Cranberry)

Viburnum opulus var. americanum

Cette viorne fait partie d’une famille de buissons commune dans l’Hémisphère Nord. Les fleurs stériles et plus grosses de cette viorne forment un anneau autour des fleurs fertiles, qui sont pollinisées à la fois par le vent et les insectes pollinisateurs. À la fin de l’été, les fruits rouge vif attirent les oiseaux qui en raffolent.

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Houx verticillé (Winterberry Holly)

 Ilex verticillata

Ses baies sont excellentes pour nourrir les oiseaux, car elles persistent longtemps en hiver. D’un rouge éclatant, elles sont accompagnées de feuilles bien vertes en automne. Cet arbuste de taille moyenne performe mieux en zone plus humide.

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Petits arbustes

Les petits arbustes sont souvent capables de s’intégrer dans une plate-bande, tout en créant un intérêt dans toutes les saisons.

Myrique de Pennsylvanie (Bayberry)

Morella caroliniensis / Myrica pensylvanica

Un arbuste tolérant au sel qui se plaît en bord de mer. Intéressant par ses feuilles lustrées. Les plantes femelles produisent des fruits bleu-blanc.

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Rosier de Virginie (Virginia rose) ou Rosier de Caroline (Carolina Rose)

Rosa virginiana Rosa carolina

Deux rosiers très similaires, qui donnent des fruits rouges à la fin de l’été. D’excellents arbustes pour les lots côtiers. 

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VASCAN : Virginie ; Caroline

W.P.F.S. : Virginie ; Caroline

Plant Finder : Virginie ; Caroline

GoBotany : Virginie ; Caroline

Bleuet sauvage (Lowbush Blueberry)

Vaccinium angustifolium

Le bleuet, ou la myrtille est un classique des campagnes! La floraison hâtive qui attire plusieurs types d’abeilles indigènes est suivie de fruits délicieux.

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Cornouiller hart rouge / stolonifère (Red osier dogwood)

Swida stolonifera / Cornus sericea

Arbuste à l’intérêt quatre saisons. En été, ses belles feuilles vertes sont accompagnées de baies blanches, et en hiver, ses jeunes tiges sont d’un rouge vif éclatant. Tolère l’élagage intensif.

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Plantes couvre-sols

Les couvre-sols sont des plantes à fleurs ou de très petits arbustes qui forment des tapis au sol, réduisant le besoin d’arracher les plantes indésirables. Ils sont habitués èa la couverture de feuilles mortes des arbres d’ici.

Thé des bois / Gaulthérie couchée (Wintergreen)

Gaultheria procumbens

Sa baie rouge est à l’origine du bonbon au goût similaire à la menthe. Le Thé des bois est aussi un superbe couvre-sol allant du vert au rouge foncé. Les feuilles épaisses, à l’aspect luisant, sortent parfois de la neige en hiver, d’où le nom anglophone.

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Violette parente (Woolly Blue Violet)

Viola sororia

Cette plante, proche parente de la fleur emblématique du N.-B. (La violette cucullée), pousse naturellement dans plusieurs gazons. Elle reste assez près du sol et est la plante hôte des papillons Boloria (Fritillary), qui pondent leurs œufs sur les feuilles.

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Fraisier des champs (Wild strawberry)

Fragaria virginiana

Petite fraise qui pousse naturellement dans les gazons, dont les fleurs apparaissent en mai. Peut facilement être transplantée du gazon à la plate-bande. Se reproduit par stolons (runners), par rhizomes (racines) et par graines, situées à la surface des fruits.

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Quatre-temps / Cornouiller du Canada (Bunchberry)

Cornus canadensis / Chamaepericlymenum canadense

Un tapis de verdure qui est très fréquent dans les forêts de l’est de l’Amérique du Nord. Les fleurs à quatre bractées (fausses pétales) fleurissent à la fin du printemps, avant de produire des baies rouges au milieu ou à la fin de l’été. Le quatre-temps pousse dans les sols secs et acides, dans les boisés et forêts.

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Plantes à fleurs communément vendues en pépinière

Demandez pour ces plantes, qui figurent souvent sur les catalogues des pépinières à l’est du Canada. Ces plantes à fleurs sont surtout adaptées aux milieux humides. Demandez aussi pour des plantes poussées sans pesticides, qui peuvent être dangereux pour les insectes et les oiseaux.

Asclépiade incarnate (Swamp milkweed)

Asclepias incarnata

Fait partie du seul genre de plantes qui nourrit les papillons monarques. Belles fleurs roses aux feuilles minces, donnant des capsules de graines duveteuses à l’automne.

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Iris versicolore / Clajeux (Blue flag iris)

Iris versicolor

Cette belle fleur bleu-mauve est adaptée aux zones humides et ses feuilles ressemblent à de longues herbes. Ne tolère pas les endroits secs.

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Eupatoire maculée (Spotted Joe-Pye Weed)

Eutrochium maculatum

Cette plante, haute et originaire des milieux humides, crée un excellent point focal dans un jardin pluvial. Elle fleurit du milieu à la fin de l’été et donne de grandes fleurs roses à l’aspect hérissé.

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Galane glabre / Tête-de-tortue (White turtlehead)

Chelone glabra

On trouve souvent des bourdons tête première dans les fleurs de la galane, avec les pattes qui émergent derrière. Cette fleur nourrit aussi les colibris et les insectes qui réussissent à accéder au nectar.

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Plantes à floraison hâtive (fleurs au printemps-été)

Pour de l’intérêt toute la saison, optez pour des fleurs indigènes colorées qui rehausseront la palette de couleurs de vos plate-bandes, créant un buffet et un habitat pour les pollinisateurs! La fin du printemps et le début de l’été est une période cruciale pour les insectes bénéfiques qui cherchent à se reproduire sur des plantes hôtes très spécifiques, ou qui cherchent du pollen et du nectar.

Ancolie du Canada (Wild Columbine)

Aquilegia canadensis

Une fleur magnifique qui nourrit les colibris dès leur arrivée.  Tolère le soleil et les sols assez secs.

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Populage des marais (Marsh Marigold)

 Caltha palustris

Plante qui aime l’humidité. L’une des rares fleurs jaunes à émerger tôt le printemps.

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Zizia doré (Golden Alexander)

Zizia aurea

Excellente plante de la famille des carottes et du persil, utile aux abeilles et autres insectes de la fin du printemps. Elle est la plante-hôte du papillon du céleri. Assez polyvalente en termes d’ensoleillement et d’humidité, mais préfère le soleil.

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Verveine bleue (Blue Vervain)

Verbena hastata

Cette plante aux fleurs violettes est excellente pour les endroits humides du jardin. L’aspect unique de ses fleurs offre un beau contraste pour le jardin pluvial ou de pollinisateurs.

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Plantes à floraison tardive (fleurs en été-automne)

Les plantes indigènes de la même famille que les tournesols (les Asteracées) sont les plantes les plus abondantes à fleurir en fin d’été, du mois d’août au début octobre. Elles constituent une source essentielle de pollen et de nectar pour les pollinisateurs, dont les bourdons et les monarques, qui se préparent à affronter l’hiver en hibernant ou en migrant au sud.

Eupatoire perfoliée (Common Boneset)

Eupatorium perfoliatum

Plante aux fleurs blanches composées, plus courte que son cousin, l’Eupatoire maculée. La feuille semble encercler la tige, d’où le nom perfolié. Forme des petites colonies.

Source: USDA Plants Database (PDF)

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Aster cordifolié (Heart Leaved American-aster / Blue Wood aster)

Symphyotrichum cordifolium

Aster aux fleurs couleur lavande. Cette espèce pousse naturellement dans nos champs, et attire de nombreux pollinisateurs en automne.

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Verge d'or toujours verte (Seaside Goldenrod)

Solidago sempervirens

Plante poussant naturellement aux abords des marais salés, des côtes et des routes. Très tolérante au sel et moins aggressive que les autres verges d’or. Fleurit à l’automne, tout comme les autres membres de sa famille. 

Source: USDA Plants Database (PDF)

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Aster à ombelles (Flat-top Aster)

Doellingeria umbellata 

Cette plante donne des teintes de blanc à nos prés d’automne.  Son potentiel ornemental repose dans sa taille importante et son aspect dramatique.

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Fougères et graminées

Les fougères sont très présentes dans les sous-bois, mais ont aussi leur place dans nos jardins! Elles constituent un excellent attrait pour les zones d’ombre avec leurs frondes vertes et leurs pousses en spirale au printemps. Et n’oublions pas les graminées (la famille de plantes qu’on appelle souvent des herbes), les carex et les joncs, un groupe de plantes à la base des écosystèmes de plusieurs zones humides ou sèches, qui fournissent de la nourriture pour les oiseaux et les mammifères.

Fougère à l'autruche (Ostrich fern)

Matteuccia struthiopteris

Ses pousses printanières, signe du début des temps chauds, sont connues sous le nom de « Têtes de violon ». Ses frondes font une excellente addition à tout jardin d’ombre, leur donnant une structure unique.

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Wild Plants From Seed

Plant Finder

GoBotany

Glycérie du Canada (Rattlesnake manna grass)

Glyceria canadensis

Belle graminée présentant des épillets (épis) penchants, mais qui ressemblent à du blé.  Se retrouve dans les zones humides dont les marais et le bord des cours d’eau.

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Élyme du Canada (Canada Wild Rye)

Elymus canadensis

Graminée aux superbes épis qui fournit de l’excellent couvert pour les oiseaux et les insectes.

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Carex crépu (Fringed sedge)

Carex crinita

Plante de la famille des carex, des herbes triangulaires avec des structures intéressantes, bénéfiques pour la faune. Celle-ci en particulier a des périgynes (épis) qui pendent, la rendant très attirante.

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Je ne suis pas une pelouse!

Le groupe de graminées (« herbes ») non-indigènes qui constitue la pelouse peut être piétiné sans problème. Contrairement à celles-ci, la plupart de nos graminées provenant de la région, qui nourrissent et donnent de l’habitat à la faune, ne tolèrent pas le piétinement. Ne tondez pas ces plantes indigènes, et plutôt laissez leurs beaux épis apparaître! Elles sont mieux adaptées à la plantation en touffes, et laissées poussées longues dans nos plate-bandes.

Liens intéressants

Visitez ces sites web pour en savoir plus sur trois aspects essentiels de la création d’une cour plus naturelle.

Choisir les bonnes espèces

sSi vous voulez une liste plus générale, la Fondation David Suzuki et son programme L’effet papillon a une petite sélection de plantes indigènes qui sont adaptées au Nouveau-Brunswick.

Plantes pour les pollinisateurs – L’effet papillon

GoBotany est un site de la Nouvelle-Angleterre, de l’autre côté de la frontière, qui inclut dans son mandat le nord du Maine. C’est une excellente ressource (en anglais uniquement) pour identifier les clés des espèces et leurs aires de répartition (le N.-B. est inclus sur leurs cartes).

Le Native Plant Trust, qui gère notamment GoBotany, a aussi un outil de sélection de plantes indigènes pour les conditions particulières à chaque terrain. En sélectionnant le type de sol et l’ensoleillement de votre cour, vous obtiendrez une liste de plantes adaptée. C’est un excellent point de départ.

VASCAN est un site pour déterminer si une plante est indigène ou non. C’est aussi un outil très utile pour connaître tous les noms scientifiques et communs des espèces en anglais et en français.

Si vous aimez lire au sujet des plantes indigènes et des insectes bénéfiques qui nourrissent la faune, quelques auteur.e.s recommandé.e.s sont Douglas W. Tallamy (Bringing Nature Home, Nature’s Best Hope), Heather Holm (Pollinators of Native Plants) et Lorraine Johnson (A Northern Gardener’s Guide to Native Plants and Pollinators). Ces trois auteur.e.s adoptent une approche scientifique, mais aussi pratique pour déterminer quelles espèces planter pour un jardin qui respecte les besoins des insectes bénéfiques.

 

Obtenir les graines et les plantes

Voici quelques fournisseurs de graines de plantes indigènes. À noter que ces entreprises à but lucratif très spécialisées n’existent pas encore ici, donc il faut s’assurer de choisir les bonnes espèces.

Les grainothèques sont des initiatives bénévoles qui ne fonctionnent pas toute l’année. La sélection peut aussi être limitée, donc faites vite quand l’opportunité se présente!

Nature NB a un programme qui donne des graines d’asclépiade incarnate sur base de don.

 

Comment faire pousser les plantes

Les semis d’hiver constituent la méthode la plus facile pour faire pousser des plantes indigènes à partir des semences. Suivez ces instructions pour rompre le processus de dormance et ainsi obtenir de nombreux semis.

Profiter de la nature

Science communautaire

Participez à la science en enregistrant ce qui se trouve dans votre espace aménagé!

Identification

Des applications existent pour vous aider à découvrir les espèces qui fréquentent votre espace naturalisé.

Sources

1 – Douglas W. Tallamy (2019) Bringing Nature Home

2 – Gaden S. Robinson; Phillip R. Ackery; Ian Kitching; George W Beccaloni; Luis M. Hernández (2023). HOSTS – a Database of the World’s Lepidopteran Hostplants [Data set]. Natural History Museum. https://doi.org/10.5519/havt50xw

3 – C. West et T. Rainer (2015) Planting in a Post Wild World, p. 173

 

 

Eco Vision 2025

Cette initiative est parrainée par :